Extrait du document Pour une nouvelle dynamique de la gestion scolaire (CONFEMEN, 2007, page 61)

« La participation des enfants à la gestion de l’école revêt une importance capitale. Une des expériences réussies dans ce domaine est celle initiée par l’UNICEF dans certains pays comme le Cameroun, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Mali. Cette expérience est « L’école amie des enfants, amie des filles ». Elle est fondée sur les droits des enfants.

« Une école amie des enfants, amie des filles » est une école :

  • saine, qui protège la santé des enfants,
  • du succès, utile aux enfants,
  •  qui intègre et protège tous les enfants,
  •  qui promeut l’égalité entre filles et garçons,
  •  où les familles, les communautés et les enfants s’impliquent et participent.

 

Dans cette expérience, au niveau de l’école, il est mis en place un Gouvernement des enfants qui comprend un Premier Ministre et des Ministres. Chaque membre du Gouvernement a des missions précises par rapport à la gestion de l’école : discipline, sports et culture, solidarité, lutte contre la discrimination, santé, environnement, assainissement et eau, etc. »

Vous pourrez également vous reporter avec profit à la brochure d’Aide et Action Participation des enfants à la gouvernance scolaire

Au Mali, au fondamental, qui va de la première année à la 9è, le règlement intérieur prévoit l’installation d’une coopérative scolaire. Cette structure est gérée par un comité d’élèves. Elle est alimentée par les cotisations des élèves, des dons, des legs, les recettes d’activités lucratives (kermesse par exemple). Le fonds contribue à l’achat de petits matériels scolaires, comme la craie, les règles, entre autres.


Modifié le: samedi 25 novembre 2023, 19:10