On emploie souvent les termes  de coaching et de mentorat de façon indifférenciée, comme s'ils recouvraient exactement la même réalité. En fait, ils constituent deux approches différentes pour contribuer au développement professionnel des personnes et des équipes. Ils partagent toutefois un point essentiel : ils reposent tous deux sur leur efficacité à instaurer de solides relations de confiance entre l’accompagnateur/accompagnatrice et la personne accompagnée. Pour ce faire, il est essentiel d’être en mesure d’avoir des échanges conviviaux, consensuels et constructifs[i].

Dans des échanges consensuels, les deux interlocuteurs/interlocutrices sont en harmonie. Bien que le but de leur entretien ne soit pas de rechercher un accord, elles/ils sont d'accord sur la façon dont elles/ils vont:

  • S’écouter et s’entendre
  • Montrer un intérêt réel pour ce que l'autre exprime
  • Faire preuve de respect pour son interlocuteur/interlocutrice et pour les opinions qu’elle/il exprime.

En tant que chef.fe d'établissement, vous pouvez être habitué à ce que les gens soient d'accord avec vous, simplement en raison de votre position. Il est donc tout à fait possible qu’il vous faille acquérir la compétence à entretenir des échanges véritablement consensuels !

Il est important de se rappeler que lorsque deux collègues discutent de façon informelle de leur travail, il s’agit simplement d’une «causerie». Lorsque leurs échanges ont pour objectif d’aider l'un.e d'entre elles/eux à résoudre un problème professionnel ou à saisir une opportunité, ils visent, en fin de compte, à améliorer les enseignements-apprentissages et se déplacent alors sur un terrain plus formel, celui du mentorat ou du coaching.



[i] Voir communication non-violente, encore appelée communication consciente, à : https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente

Modifié le: lundi 18 mai 2020, 19:38