Mettre à l'aise la personne accompagnée est tout aussi important pour le mentor que pour le coach. Si vous ne démarrez pas de façon adéquate, le fait que vous jouiez le rôle d'un professionnel plus compétent, offrant expérience et expertise, est susceptible d’intimider fortement votre collègue. Il est donc d’autant plus important de vous souvenir que, si vous restez assis.e derrière votre bureau, vous risquez de ne pas réussir à apporter à votre collègue l’aide dont elle/il a besoin. La bienveillance de votre regard, la gentillesse avec laquelle vous la/le conduisez dans la pièce, la manière dont vous l’aidez à s’installer de façon confortable et dont vous vous asseyez auprès d’elle/de lui, tout cela facilitera le bon démarrage de l’entretien.

Comme précédemment, il est souhaitable de lui demander la permission de prendre des notes et de lui préciser qu’elle/il peut en faire de même si elle/s’il le désire.
Peu importe comment vous commencez l’entretien, mais il est probable que ce sera en lien avec des échanges préalables :

Nous avions dit que nous nous rencontrerions pour discuter de la prise en compte des TP dans l’évaluation continue

Suite à nos échanges sur l’aide aux élèves dyslexiques lors de la dernière réunion pédagogique…

Quand je suis venu.e vous rendre visite dans votre classe hier, j’ai remarqué que...

Lorsque vous êtes arrivé.e parmi nous, nous avions convenu de nous rencontrer toutes les semaines pour…

Comme dans le cas du coaching, la personne mentorée doit décider ce qu'elle veut faire. Pour lui venir en aide, il est souvent utile de résumer ce que vous avez retenu de ses propos, les contributions que vous avez apportées et ce que vous avez élaboré ensemble. Vous devriez alors vous mettre d’accord sur le résultat de la séance et sur ce que s’engage à faire la personne que vous aidez.

Modifié le: lundi 18 mai 2020, 17:23