Les stratégies pour s'assurer qu'Amy puisse être aidée en classe pour ne pas perdre le fil de ses tâches peuvent inclure les actions suivantes :

  • L'enseignante fait le point avec Amy à intervalles réguliers et lui fournit au besoin des explications supplémentaires.
  • Elle met en place un emploi du temps visuel avec des images et des mots simples pour rappeler à Amy les différentes tâches qu'elle doit accomplir pendant le cours ; elle lui en parle au début du cours et l'affiche sur son bureau ou sur le mur pour qu'elle puisse le consulter.
  • Elle attribue à Amy un.e camarade de classe qui pourra lui rappeler ce qu'elle doit faire à chaque étape.
  • Elle organise le travail en groupe et fait asseoir les enfants là où le groupe peut se concentrer sur la tâche

Amy et d'autres enfants, porteurs ou non de handicap, pourraient également bénéficier d'un système de binôme dans la cour de récréation, ou dans les clubs et durant les activités extrascolaires.

Systèmes de binômes

Dans le cadre d'un système d'aide entre pairs dans la cour de récréation, les élèves à qui l'on confie le rôle de mentors animent des activités ludiques ou se lient d'amitié avec ceux qui restent seul.e.s à l'heure du jeu. Dans certaines écoles, les enseignant.e.s apportent des cordes à sauter, des balles ou des briques en bois pour jouer et apprennent aux "mentors" des jeux auxquels elles/ils peuvent jouer avec d'autres élèves, afin qu'elles/ils ne s'ennuient pas ou ne restent pas seul.e.s durant la récréation. Dans le cadre d'un système de binômes en classe, l'enseignant jumelle deux élèves afin que l'un.e d'elle puisse soutenir l'autre pendant le cours, par exemple en lui lisant à haute voix ou en lui expliquant le travail.

 

Les clubs périscolaires

Les clubs ou activités extrascolaires peuvent favoriser leurs relations sociales entre les élèves. Amy apprécierait un club de chant, de danse et de théâtre, mais une gamme d'activités différentes pourrait être proposée. L'école pourrait consulter les parents, le personnel et les élèves pour savoir ce qui serait le plus apprécié, et donner la priorité à l'inclusion des élèves ayant des besoins de socialisation.

Ces deux stratégies sont liées à la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant qui affirme :

Article 31 : Tout enfant a le droit de se détendre, de jouer et de prendre part à un large éventail d'activités culturelles (UNICEF 2020).

La politique d'inclusion de l'école pourrait être discutée et partagée avec tout le personnel. Elle pourrait :

  • proposer les stratégies d'enseignement possibles qui profiteront à tous les enfants
  • décrire les processus de partage de l'information
  • mettre en évidence les ressources pertinentes et les possibilités de soutien par les pairs
  • décrire les activités extrascolaires qui aideront tous les enfants, y compris ceux qui sont handicapés.

Si des systèmes sont mis en place pour appliquer la politique, ces stratégies peuvent devenir partie intégrante des méthodes de travail normales de toute l'école et ne doivent pas être introduites pour aider seulement un.e élève. De cette manière, les politiques contribuent à façonner l'éthique et la culture d'une école.
Pause-réflexion

Réfléchissez aux ressources dont disposent les enseignant.e.s de votre école pour faciliter l'apprentissage. Y a-t-il des objets que vous pourriez facilement fabriquer pour les utiliser ou les exposer, et qui pourraient aider un.e enfant aveugle ou sourd.e ?

 



L'expérience d'Amy souligne également l'importance de répondre aux besoins individuels des enfants en situation de handicap en créant des occasions d'être à l’écoute de leurs préoccupations et leurs difficultés.

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Référence : UNICEF (2020) Special Schools and the Convention. 
https://www.unicef.org.uk/rights-respecting-schools/resources/teaching-resources/guidance-assemblies-lessons/special-schools-convention/



Modifié le: samedi 16 avril 2022, 18:03